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Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles paraissent. Un coup d'oeil ne révèle pas toujours toute la vérité. Pour la trouver, il faut creuser encore plus profond. Prenez Altin Gün par exemple. Ils sonnent résolument turcs, mais seul un des six membres du groupe hollandais est né en Turquie. Et même si leur album Gece est un disque électrique aux accents funk et psychédélique, ce qu'ils jouent - d'après eux - est de la folk. Après le succès international de leur premier long format sur le label genevois Bongo Joe, les revoici pour la suite sur Glitterbeat, maison allemande spécialiste du "rock" ouvert sur les traditions du monde.

Auteur, compositeur et interprète, Catherine Lara est également une violoniste d'exception qui a collaboré avec les plus grands : Barbara, Françoise Hardy ou encore Johnny Hallyday. Avec cet opus elle nous invite à rêver et à voyager. Elle est accompagnée pour l'occasion par Didier Malherbe (du groupe Gong) au duduk, du clarinettiste Rémi Delangle, du pianiste arrangeur Cyrille Lehn et de l'Orchestre Lamoureux. Autre invité de marque sur l'album, le groupe I Muvrini accompagne merveilleusement Catherine sur le titre Sélène. Sur ces compositions originales, tantôt poignantes, tantôt festives, Eric Mouquet de Deep Forest revisite l'Orient en réalisant des arrangements d'une grande richesse.

Issu de la mosaïque sonique de l'ère post-rave britannique, le groupe qui a presque trois décennies de carrière derrière lui, revient avec un huitième album, qui s'inscrit dans la continuité du travail commencé 23 années auparavant. On y retrouve le son old school qui a fait leur succès et enrichi ici par de nouveaux beats et textures électroniques, ainsi que des textes résolument en phase avec l'époque actuelle, des problèmes sociaux aux peines de coeurs et maux de l'esprit. Enregistré dans l'ouest londonien, les membres originaux accueillent sur cet album un nouveau membre, Brazil, ainsi que Marlon, le fils de Greg Dread, et le duo ragga Lou & Mitchie.

Le cinquième album du groupe japonais de metal formé à Osaka en 2006 prend place dans un futur proche alternatif où les anges forment la classe dominante et maintiennent le monde en ordre par l'utilisation de la technologie et de l'intelligence artificielle. Mais ce processus a pour conséquence de déshumaniser les gens et de les transformer en drones.

Le duo revient avec un troisième album électronique sans renier ses influences pop. Le tandem formé par Chris Davids et Liam Ivory a envahi les ondes anglaises en 2013 avec leur titre Scarlett groove, un hit de dance-music qui leur a ouvert la porte des clubs européens. Une nouvelle fois les deux producteurs ont réussi à réinterpréter la dance music pour créer un disque où se mèlent sonorités pop et mélodies électroniques. En témoigne la présence de Khruangbin sur le titre Feel good. Le duo livre un opus ambitieux entre électronique, pop, néo-soul et down-tempo rappelant les meilleures productions électroniques de SBTRKT ou Mount Kimbie.

Suite au triomphe de la saison 1, auréolée d'innombrables nominations et récompenses aux Emmy Awards, Golden Globes, BAFTA, mais aussi aux Grammy Awards, la série événement fait son retour en 2017 pour une seconde saison. A cette occasion, Legacy Recordings dévoile cette compilation réunissant 30 tubes et morceaux indémodables des années 1980 issus des saisons 1 et 2 de la série. Parmi les artistes et les grands succès originaux présents figurent, entre autres, Toto (Africa), The Bangles (Hazy shade of winter), Corey Hart (Sunglasses at night), ainsi que plusieurs titres, issus de la saison 2.

Déjà 6 ans qu'il n'avait pas sorti d'album solo. Depuis son deuxième opus événement Le chant des sirènes (double disque de platine) sorti en 2011, le rappeur touche-à-tout a été plus qu'occupé : deux albums supplémentaires au compteur (certifiés disque de platine) avec son groupe Les Casseurs Flowteurs (en duo avec Gringe) dont la bande originale de son film, Comment c'est loin. Car Orelsan a aussi pas mal squatté les écrans, le grand comme le petit, avec son film mais aussi avec la série Bloqués, diffusée en 2015 et 2016 sur Canal+. Toujours aussi audacieux, ses textes souvent incisifs et décalés sont uniques dans le paysage français et en font la voix d'une génération.

Le pianiste et entertainer canadien, primé aux Grammy Awards, est aussi bien connu pour son approche intimiste du piano à travers les albums Solo piano que pour son sens du spectacle et ses collaborations avec des artistes à la renommée internationale (Daft Punk, Feist, Jarvis Cocker, Drake etc). Gonzo, tel que son entourage le nomme, vise à être un homme de son temps, abordant le piano avec une formation classique et jazz mais avec l'attitude d'un rappeur. Ce disque vient compléter la trilogie. Et comme ses prédécesseurs, il s'achève sur un happy end en do majeur mais le chemin est ponctué de plus de dissonances, de tension et d'ambiguïté. La pureté musicale de Solo piano III n'est pas un antidote à notre époque, elle reflète toute la beauté et la laideur qui nous entoure.

Le dixième album de Spoon est vivant, vital et sans conteste le travail le plus solide du groupe à ce jour. C'est un disque de rock'n'roll, made in Texas. Enregistrées au cours des deux dernières années à Austin, ville natale du groupe, ces chansons semblent former le point culminant de la carrière de Spoon, tout en marquant une ascension vers quelque chose de plus fort, de plus sauvage. Des guitares désaccordées qui ancrent The hardest cut au surréalisme chargé de saxophone de la chanson-titre introspective, Lucifer on the sofa offre la sensation physique d'un groupe repoussant les murs d'une salle de concert comble.

La collaboration exceptionnelle de Philip Glass avec le quatuor Tana donne naissance à la création du Quatuor à cordes n° 9 (sur la base de la partition initiale King Lear, réalisée pour une mise en scène de Sam Gold à Broadway). Dans cette version concert, le saisissant paysage se déroule à travers les structures répétitives, les harmonies oscillantes, et les battements rythmiques qui font la renommée de Philip Glass ; le tout ponctué de textures glaciales pour annoncer la furieuse tempête à venir. Cet enregistrement est également l'occasion de découvrir le quatuor N°8 de Phil Glass, composé en 2018. Dans une veine presque "schubertienne", Glass explore les textures du quatuor à cordes en jouant sur des strates sonores, fruit de contrastes à la fois timbriques et rythmiques. Avec ce quatuor le compositeur semble entrer dans une nouvelle ère, la troisième de sa carrière, aux contours "classiques", répondant presque à une approche introspective.

C'est les muscles bandés sous son masque que Stupeflip revient aux affaires. L'évidence est encore une fois portée par King-Ju (a.k.a Julien Barthélémy), debout sur ce qu'il reste d'une France et d'un monde en quenouilles : le Stup ne mourra jamais, vous entendez. Stup forever, c'est d'ailleurs le titre de ce cinquième album qui vient rappeler la puissance millénaire de ce projet porté, fièrement et les yeux rouges depuis 2000, par un homme dont on ne soulignera jamais assez à quel point il est une exception, au sens propre du terme. Pas loin d'être l'un de ses plus intéressants, il y a sur ce dernier album tout ce qui a fait le sel du Stup, dans le désordre : la détermination, la mélodie, la gouaille, l'humour, des beats en merisiers, un univers onirique.

Quelques albums, des tournées, un album live pour immortaliser cela, des collaborations avec Dimitri from Paris ou Di Melo, des changements dans le line-up, un split voire une reformation... : il peut s'en passer des choses en quinze ans dans la vie d'un groupe. Quinze ans, c'est le temps qu'aura passé Cotonete à marquer bar, salles et festivals de ses passages. Murs fissurés par un jazz-funk au groove absolu, scènes pyrogravées par une section cuivres incandescante, taux d'humidité alimenté par une moiteur brésilienne, aucune chemise n'en sortait indemne. Heureux loin des studios, mais convaincu par de récentes expériences concluantes de maxis et de EPs, Cotonete a donc choisi de s'attaquer de front au format roi de l'album. Leur premier album, quinze ans après leurs débuts.

Pour son second album, le trio suisse s'est tourné vers un style plus rock progressif mais avec toujours la voix délicieusement polyvalente et enchanteresse d'Anna Murphy. The spell est un conte de fées sombre pour l'ère moderne, raconté à travers du folk rock progressif, lourd mais complexe, un art visuel enchanteur et une narration totalement immersive. La musique et les mélodies vocales nous confirment la volonté du groupe à se positionner en tant que conteurs d'histoire et malgré l'utilisation de certains instruments anciens, Cellar Darling sonne résolument moderne constituant ainsi un souffle nouveau au metal folklorique.

Vincent Courtois est un violoncelliste français. Il a étudié avec Frédéric Lodéon et a notamment travaillé avec les Rita Mitsouko. Il signe en 2007 la musique du film Ma vie n'est pas une comédie romantique. Thomas Fersen participe également à la musique du film, avec pas moins de trois chansons figurant sur le disque.

Figure de proue du blues européen contemporain, Thorbjorn Risager propose un rhythm'n'blues mâtiné de soul, agrémenté de blues ou de jazz de premier ordre.

Kamel El Harrachi a le chaâbi dans le sang. Son père en était l’un des symboles les plus vifs. En chantant les espoirs et les vicissitudes du peuple Algérien et de ses émigrants, en y introduisant de nouveaux instruments comme la contrebasse ou l’accordéon, Abderhamane Amrani (dit Dahmane El Harrachi) a ouvert les portes de la modernité à la musique chaâbi. Kamel connut peu son père. Il est né en 1973, l’année où sortait le classique Ya Rayah, que Rachid Taha transforma deux décennies plus tard en hymne planétaire. Il enregistre un premier album et fréquente les plateaux de télévision. Cet album est accueilli avec enthousiasme et déclenche cinq années de tournées autour du monde. Avec Nouara, Kamel El Harrachi perpétue et enrichit son héritage. Grâce à lui le chaâbi est devenue une musique actuelle et intemporelle. Sources : www.fnac.com

Quand le beatmaker a changé son équipe de MC et chanteur de scène, il lui est apparu évident qu'il fallait enregistrer des nouveaux titres avec cette équipe pour que chacun se sente à l'aise en live. L'idée du EP s'est transformé en mini album. Cinq titres aux ambiances variées, qui devrait ravir les amoureux de black music au sens large. Et en prime, les instrumentaux sont offerts.

Vingt quatre ans d'existence et trois mots qui veulent tout dire : Wu. Tang. Clan.. Method Man, Ghostface Killah, Raekwon, GZA, Ol' Dirty Bastard, Inspectah Deck, U-God et Masta Killa, tous ont répondu présent à l'appel du leader naturel RZA pour continuer d'écrire l'histoire du groupe le plus influent de l'histoire du hip-hop. C'est le producteur virtuose Mathematics qui s'est chargé de la production et ses beats sur-mesure constituent un terrain de jeux parfait sur lequel les membres du crew de Staten Island font parler leur maestria en matière de lyrics et de flow.

Sous le nom de Meat Beat Manifesto se cache Jack Dangers, un héros presque oublié ou du moins caché du grand public. Il a posé les bases du big beat ET du dubstep, a collaboré avec David Bowie et influencé les producteurs de Matrix en participant à la bande originale. Dans une fusion de dub, indus et hip-hop depuis plus de 30 ans, il a son univers et est devenu l'une des figures incontournables de la scène électronique anglaise. Cet album repousse les frontières et agit comme le retour dans un passé réinventé.

Il est connu comme producteur et Dj de house, a joué dans plus de 40 pays à travers le monde et sorti plus de 100 d'enregistrements soit sur son propre label, Intangible Records, soit pour Sony, Defected, Nervous, Kingstreet ou Purple Music. Aujourd'hui, il revient avec un long format chez Planet E, le label de Carl Craig, qui présente de multiples collaborations.