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Batteur, scatteur, rappeur, rimeailleurs qui bouscule les mots et les conventions, André Minvielle est sans doute une des plus jolies surprises de la scène française de ces dernières années.

Artiste multitalent repoussant constamment les frontières du jazz, Avishai Cohen nous livre avec cet album une nouvelle oeuvre puissante, mélodique et éclectique. Entre ballades émouvantes originales et reprises fougueuses de chants folkloriques du Moyen-Orient, le contrebassiste met en lumière la part la plus pénétrable de son talent sans pour autant compromettre son intégrité artistique. Produit par Jay Newland (Norah Jones, Gregory Porter, Ayo, Melody Gardot), 1970 voit Avishai chanter de la première à la dernière chanson (en anglais, en hébreu et en ladino - langue dérivée de l'espagnol et de l'hébreu) en plus de jouer du piano et de ses légendaires contrebasse et basse électrique.

Un défi tel que celui entrepris dans cet album de Da Vinci Classics est parfaitement légitime étant donné la grande virtuosité artistique requise et il peut susciter la réflexion. A première vue, le violon (pour lequel ces Sonates ont été écrites à l'origine) et la flûte peuvent sembler partager de nombreuses qualités : tous deux sont des instruments aigus (bien que les notes graves de la flûte soient sensiblement plus hautes que celles du violon), tous deux partagent une vocation en tant qu'instrument soliste, et les deux sont bien adaptés à la fois à l'expressivité et à la virtuosité. Pourtant, les différences sont également nombreuses, et elles sont si importantes que l'idée de jouer les Sonates pour violon de Mendelssohn à la flûte est à la fois audacieuse et fascinante.

De Baby John (1962) à la reprise de Léo Ferré C'est extra (2016), tous les plus grands titres de Dick, dont Rien que toi, Marilou, Maman n'aime pas ma musique, Roule pas sur le Rivers, Nice baie des anges, N'en rajoute pas mignonne, Le Montana, L'homme sans âge... Ce best of 3 CDs retrace 55 ans de carrière solo !

Chanteur aux multiples disques d'or, il sort enfin son sixième album. Il s'est entouré d'autres grands noms de la chanson de française tels que Benjamin Biolay. Vincent Delerm a réussi à travers cet album le pari d'ouvrir son univers musical tout en gardant une forte identité.

Cette initiative a pour but de confronter des compositeurs contemporains aux pratiques historiques d'interprétation.

Depuis sa création, The New Madness a été entouré de mystère. Malgré plusieurs singles, plus de 500 000 streams sur Lovesick et plusieurs grands placements "synchros", personne n'a jamais su qui se cachait derrière leur musique. Nous pouvons enfin révéler que The New Madness est le groupe du multi-instrumentiste basé à Berlin et né au Danemark, Bjarke Sorensen. Des racines fermement ancrées entre le rock garage et le blues, dans la tradition du Blues Explosion de Jon Spencer. Pensez à Junior Kimbrough et au début des Black Keys, couplés au rock héroïque de Jet and The Hives.

Porté par les singles Ailleurs (avec Deen Burbigo) et Wake up (avec Alpha Wann de 1995), il a réalisé en un an ce que les artistes rêvent généralement de réaliser sur plusieurs années de leur carrière. Nemir est sur toutes les lèvres et ses chansons dans toutes les têtes, au-delà de la sphère rap. Rappeur de poche au sourire contagieux, il est une véritable machine à faire bouger les nuques. Il commence à rapper à dix ans, comme d'autres jouent au foot, avec l'énergie de ceux qui ont le monde à conquérir. Il se taille très vite une solide réputation de freestyler, exercice dans lequel il excelle. A la frontière entre rap et chant, rarement l'accent du Sud n'aura été si réjouissant. Adoubé par les pontes du milieu, ce premier album est l'expression colorée d'un artiste polyvalent à la rime bondissante.

Une voix aérienne, des mélodies immédiates inspirées du blues, la musicalité naturelle de la langue Bassa (Cameroun), Blick Bassy use de tout cela avec maestria, et y ajoute une imagination vagabonde et ludique qui nous emmène dans les climats cuivrés d'un jazz Nouvelle-Orléans transfiguré. En onze titres et un parti pris minimaliste, Akö raconte la volonté du camerounais de se tracer un chemin de vie et de repartir à la rencontre de soi.